LILO

Préliminaire : J'en vois déjà qui sourient, jugeant stupide cette configuration (4 systèmes d'exploitation dont 2 dos). Ils ont raison. Elle n'a d'autre explication qu'historique et la prochaine restructuration entraînera une compression d'effectifs.
J'ai donc installé MS-DOS et Caldera DR-DOS (d'après-vous, lequel des deux va-t-il aller faire un tour du côté de /dev/null ?) sur le disque IDE. J'ai installé LINUX et Window$ 95 sur le disque SCSI.
Par conception, au démarrage, les PC cherchent à amorcer un système sur le premier disque dur maître (c'est là dans le MBR de ce disque que s'installera LILO). En outre, les disques IDE ont toujours la priorité sur les disques SCSI (donc, sauf à me passer des services du disque IDE, en l'absence d'un chargeur comme LILO, il ne me sera jamais possible d'amorcer un système d'exploitation installé sur mon disque SCSI).
Or, j'ai installé LINUX et Window$ 95 sur le disque SCSI.
Pour parvenir à mes fins, j'ai édité le fichier lilo.conf (/etc/lilo.conf).
Le contenu original est en rouge, les commentaires suivent les #.

Machine : P166+    équipement : 1 disque dur E_IDE + 1 disque dur SCSI 2 sur carte Adaptec 2940 Ultra-Wide
Distribution : RedHat 5.1 ; LINUX : kernel 2.0.35-2 ; lilo version 20

boot=/dev/hda # lilo est installé dans le MBR du premier disque dur IDE
map=/boot/map
install=/boot/boot.b
prompt linear # affiche automatiquement l'invite de démarrage
timeout=500 # le système par défaut (ici LINUX) sera lancé au bout de 500/10ièmes de secondes si aucune touche n'est enfoncée
image=/boot/vmlinuz-2.0.35-2 # c'est l'image du noyau qui sera chargée au démarrage de LINUX
        label=linux # linux est le mot à saisir après l'invite de LILO et avant de presser sur Entrée pour lancer LINUX (facultatif ici, car LINUX étant le système par défaut, une simple pression sur la touche Entrée donne le même résultat)
       root=/dev/sda3 # la partition racine de LINUX est la 3ième du disque SCSI
       initrd=/boot/initrd-2.0.35-2.img
       read-only
other=/dev/hda2 # un autre système est amorçable sur la 2ième partition du disque IDE
       label=dos # dos est le mot à saisir pour le lancer à l'invite de LILO
       table=/dev/hda # il habite sur le 1er disque IDE
other=/dev/hda3 # un 3ième système est amorçable sur la 3ième partition du disque IDE
       label=drdos # drdos est le mot à saisir pour le lancer à l'invite de LILO
       table=/dev/hda # il siège également sur le 1er disque IDE
other=/dev/sda2 # et un quatrième sur la 2ième partition du 1er disque SCSI
       label=95 # 95 est le mot à saisir pour le lancer à l'invite de LILO
       table=/dev/sda # là, le système habite sur le 2ième disque, et c'est plus compliqué. Il faut expliquer à LILO qu'il faut aller charger un système sur le 2ième disque. Contrairement à ce qui est généralement indiqué dans les HOWTO's, excellents par ailleurs, ce n'est plus (depuis la version 2 de lilo je crois) : loader=/boot/any_d.b qu'il faut saisir, mais bien les 4 lignes ci-dessous.
       map-drive=0x80
        to=0x81
        map-drive=0x81
        to=0x80

Une fois ce fichier édité et enregistré, n'oubliez pas d'invoquer la commande : /sbin/lilo pour installer (ou réinstaller) lilo sur le MBR du disque dur. Le message "Added linux" doit s'afficher.

REMARQUES :
    1) Il est tout à fait possible d'utiliser de partitions DOS primaires sur un même disque dur, à condition d'utiliser un utilitaire comme Partition Magic, qui permet de cacher la partition sur laquelle le système n'est pas amorcé.
    2) Les manipulations concernant LILO s'effectuent bien évidemment sous le compte root.
    3) Même si rien ne dispense de savoir utiliser VI, j'ouvre le plus souvent mes fichiers dans l'éditeur interne du MidnightCommandeur, une interface graphique du shell qui simplifie bien la vie.
    4) Pour installer Window$ 95 sur le disque SCSI, j'ai simplement retiré du setup du BIOS le périphérique disque dur IDE. Ainsi le disque dur SCSI devient temporairement Primary Master. Une fois Window$ installé, j'ai refait le setup du BIOS, puis configuré LILO ... et surprise ! Window$ démarre ! sur le disque C ...
    5)Lexique :
        MBR : Master Boot Record = secteur maître d'amorçage ; c'est le premier secteur du disque.
        Partitions : divisions d'un disque permettant d'accueillir chacune un système d'exploitation et/ou des données (selon leur type). Sous DOS, elles sont dénommées C: ; D: ; E: ... suivant un classement peu rationnel. Sous LINUX, c'est plus simple : hd est le préfixe annonçant un disque dur IDE, sd celui annonçant un disque SCSI. Les lettres suivant hd ou sd indiquent les numéros d'ordre des disques ; ainsi a, b , c, d, ... représentent respectivement les 1 ; 2 ; 3 ; 4ième disques ... Enfin le chiffre suivant indique le numéro de la partition du disque concerné.
    Ex : hda2 est la 2ième partition (primaire ou étendue) du premier disque IDE
           sda3 est la 3ième partition (primaire ou étendue) du premier disque SCSI
           sde7 est le 3ième lecteur logique de la partition étendue du 5ième disque SCSI (les partitions primaires et étendues étant numérotées de 1 à 4 - 4 étant le maximum - les lecteurs logiques sont numérotés à partir de 5).
           Les lecteurs logiques sont des sous-partitions de la partition étendue, ce qui permet de dépasser la limite des 4 partitions par disque. (avec LILO, il est même possible d'amorcer LINUX à partir d'un lecteur logique)

Frantz ORJOLLET le 5/08/1998

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LILO SUR DISQUETTE      UTILISER LOADLIN.EXE (sous dos)

Il se peut, que pour une raison X ou Y (Virus récolté lors d'une session DOS ou Windows, installation ou réinstallation de Windows 9x ultérieurement à celle de LILO), LILO soit désinstallé et ne réside plus donc dans le MBR. Cela peut être gênant si vous n'avez pas préalablement pris vos précautions, car vous vous trouvez alors dans l'impossibilité de "booter" Linux.
   Vous pouvez éviter ces désagréments en :

I - Créant une disquette LILO qui vous permettra d'amorcer votre (vos) système(s)
   On travaillera sur le compte "administrateur système" (root).

1 - formater une disquette (ici une disquette 1,44 Mo dans premier lecteur)
         fdformat /dev/fd0H1440

2 - monter un système de fichiers (ici ext 2) sur la disquette
         mkfs -t ext2 /dev/fd0 1440

3 - "mounter" la disquette (nécessaire pour que LILO s'installe correctement)
on suppose que le répertoire /mnt/floppy existe déjà - pour le créer tapper :
   mkdir /mnt/floppy
   mount -t ext2 /dev/fd0 /mnt/floppy

4 - éditer le fichier /etc/lilo.conf (voir ci-dessus)
Il suffit d'en modifier la première ligne :
boot=/dev/hda # lilo est installé dans le MBR du premier disque dur IDE
qui devient :
boot=/dev/fd0 # lilo est installé dans le MBR du premier disque de la diquette

5 - Une fois ce fichier édité et enregistré, n'oubliez pas d'invoquer la commande : /sbin/lilo pour installer (ou réinstaller) lilo sur la disquette. Le message "Added linux" doit s'afficher.
        Vous pouvez sauvegarder ce fichier sous un autre nom comme lilo.disquette.conf
Vous saisirez alors :
   /sbin/lilo - C /etc/lilo.disquette.conf

6 - "démounter" la disquette

7 - Vérifiez en redémarrant votre système (LA DISQUETTE LILO DANS LE LECTEUR !)

II - Utilisant loadlin.exe, un chargeur de Linux sous dos
   On travaillera sur le compte "administrateur système" (root) et sous dos.

1 - Récupérer loadlin.exe (Il se trouve souvent dans un répertoire du genre / ... / ... /DOSUTIL sur un des CD-Roms de votre distribution ; où téléchargez-le sur InterNet)

2) - Si ce n'est déjà fait, "mounter" la partition DOS (sous Linux)
   mount /dev/hda2 /mnt/dos
on suppose que le répertoire /mnt/dos existe déjà - pour le créer tapper :
   mkdir /mnt/dos
   (Dans mon cas, il s'agit de la partition hda2, si vous ne la connaissez pas, utilisez fdisk qui vous donnera les informations sur les partitions en utilisant l'option p, puis quittez, option q quand vous avez repéré la partition DOS. - pour afficher les informations sur mon disque SCSI, j'utilise la ligne de commande suivante : fdisk /dev/sda ; et pour un deuxième disque IDE, vous utiliserez : fdisk /dev/hdb)

3) - Créez le répertoire LINUX dans la partition dos
   mkdir /mnt/dos/linux

4) - Copiez-y LOADLIN.EXE
   cp / ... / ... /dosutil/loadlin.exe /mnt/dos/linux

5) - Copiez-y aussi les fichiers du noyau (vmlinuz) et si nécessaire (ça l'est dans mon cas), de initrd
   cp /boot/vmlinuz-2.0.35-2 /mnt/dos/linux/vmlinuz
   cp /boot/initrd-2.0.35-2.img /mnt/dos/linux
REMARQUES :
   J'ai copié les fichiers vmlinuz-2.0.35-2 et initrd-2.0.35-2.img sous les noms respectivement vmlinuz et initrd, car les partition DOS ne supportent que des noms de 8 caractères (+3) ; les noms des fichiers copiés dans la partition dos n'ont aucune importance et Bill et Andy feraient aussi bien l'affaire.
   initrd et vmlinuz se trouvent généralement dans le répertoire /boot, mais celà peut changer en fonction de votre distribution ; ne soyez donc pas étonné si votre noyau se nomme vmlinux et se trouve dans la racine ou dans un autre répertoire. (dans ce cas, essayez la commande : find -name vmlin*)

6) Créez un fichier batch (linux.bat par exemple), à l'aide de l'éditeur de votre choix, sous Linux ou sous dos et dans le répertoire de votre choix sur la partition DOS, dans lequel, vous aurez soin d'écrire la ligne suivante :
     c:\linux\loadlin c:\linux\vmlinuz root=/dev/[votre partition racine linux] ro
Dans mon cas, cela ne suffisait pas, et ma ligne de commande est :
     c:\linux\loadlin c:\linux\vmlinuz initrd=C:\linux\initrd root=/dev/sda3 ro

Frantz ORJOLLET le 4/08/98 m.à.j le 12/05/99

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Éjecter le CD-ROM au shutdown du système

Comme moi, vous en avez assez de booter sur le CD d'installation de votre distribution préférée, à chaque redémarrage du système, parce que vous l'aviez oublié dans la baie de votre lecteur ?
Voilà, je l'espère, un petit script qui vous aidera à conserver votre sang froid et votre bonne humeur. (Je l'ai nommé stop.bat -cela vous rappellera quelque chose si vous avez fait du dos. L'appellation contrôlée serait stop.sh, mais l'extension .bat n'étant pas utilisée en général sous UNIX, cela me permet de retrouver aisément mes petits. Les .bat, c'est moi qui les ai faits- je l'ai placé dans /usr/bin, parce que c'est déjà dans le "path", si vous voulez que tous les utilisateurs puissent arrêter le système, vous pouvez placer le bit suid sur /sbin/shutdown ; c'est sans problème sur un système isolé, mais peut être dangereux si vous êtes en réseau. Dans ce cas, vous pouvez créer sur certains comptes un répertoire /home/nom_du_compte/sbin avec les droits les plus restreints possibles (chmod 700 /home/nom_du_compte/sbin) et y copier shutdown avec le bit suid, tout en conservant l'appartenance root du fichier. Vous modifierez alors adéquatement les lignes /sbin/sutdown ... par /home/nom_du_compte/sbin...).
 
 
#!/bin/bash# stop.bat   Ce script permet l'arrêt ou le redémarrage
#   de l'ordinateur tout en évitant de booter
#   sur un éventuel CD-ROM oublié dans le
#   lecteur ... Si une application utilise le
#   CD-ROM, l'extinction de la machine est avortée.
#   Sans option, stop provoque l'arrêt du système.
#   L'option r permet le redémarrage.
#
# auteur: Frantz ORJOLLET, <epp.lug@free.fr> le 18/02/2000
clear  #réinitialise la console
cd /  # pour être sûr de ne pas se trouver dans l'arborescence du CD mounté.
if mount | grep /dev/cdrom  # si le CD est "mounté"
then
    eject /mnt/cdrom  # il est éjecté
    a=$?
    if [ $a != 0 ]  # Il y a eu une erreur ! (Un utilisateur connecté sur le système, ou une application utilise encore le CD)
    then
 clear
 echo -e "\n\n\n\n\n\t\t\tUne application utilise le CD-ROM."
 echo -e "\a\n\n\t\t\tLibérez le CD-ROM avant de sortir !\n\n\n"
 play /usr/share/XFCE/sounds/zap04.wav # ce son est joué si le CD est occupé par un autre utilisateur.
 exit 1
    fi
else
    mount /mnt/cdrom  # Il n'y avait pas de CD-ROM mounté, on essaye donc de le monter
fi
if mount | grep /dev/cdrom
then
    eject /mnt/cdrom  #  Le CD présent dans la baie est éjecté après avoir été "mounté"
fi
play /usr/share/sounds/shutdown.wav  #  une voix féminine et suave vous informe de la fermeture due système.
if [ "$1" == "r" ]
then
    #echo "redémarrage"
    /sbin/shutdown -r now
else
    /sbin/shutdown -h now
    #echo "arrêt du système"
fi
exit 0

N'oubliez-pas de donner à ce fichiers les droits en exécution (eg : chmod 755 /usr/bin/stop.bat) !

Frantz ORJOLLET le 18/02/2000 sur le site le 10/09/2000

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"Mounter" et "unmounter" un Iomega-Zip

Il y a deux façons de procéder pour installer un module :
       1) /sbin/insmod /lib/modules/version_du_noyau/répertoire_du_module/nom_du_module.o
       2) /sbin/modprobe nom_du_module (sans l'extension .o)
Modprobe ayant l'avantage sur insmod, d'une syntaxe plus courte et de résoudre les dépendances. (insmod vous demandera d'installer préalablement un module dont son installation dépend, et ce, récursivement, jusqu'à ce que toutes les dépendances de modules soient résolues ; par exemple, ppa ne sera pas installé si parport n'est pas installé, et cela dépend de votre configuration, des éléments intégrés au noyau ... modprobe s'occupe de tout.)
       En ce qui me concerne, j'utilise une Mandrake 6.1 et son noyau d'origine (celui qui est mis en place à l'installation). Le module qui gère mon IomegaZip est le module ppa (ppa.o).
Je peux donc l'installer avec l'une des deux méthodes décrites ci-dessus.
       1) /sbin/insmod/lib/modules/2.2.13-7mdk/misc/parport.o (nécessaire pour installer ppa)
           /sbin/insmod/lib/modules/2.2.13-7mdk/scsi/ppa.o
       2) /sbin/modprobe ppa
J'oubliais : par défaut, ces opérations sont permises à tout utilisateur ; point besoin d'être "root".
Les modules de gestion du IomegaZip sont maintenant installés, mais cela ne suffit pas encore pour pouvoir y lire et écrire. Il faut maintenant "mounter" le lecteur.
J'ai donc créé le répertoire /mnt/izip (avec les droits x,r,w -recherche, lecture, écriture- pour tout le monde). (chmod 777 /mnt/izip)
Et l'on peut dores et déjà "mounter" la disquette IomegaZip avec la commande suivante :
       mount -t vfat dev/sdb4 /mnt/izip (J'ai un disque dur scsi qui est donc attaché à /dev/sda ; si vos disques durs sont tous IDE, votre IomegaZip sera attaché à /dev/sda4 - mais vous en êtes informés lors de l'installation des modules ; lisez bien !)
        Cela n'est cependant possible que si vous êtes connectés (logués) sous le compte du root.
       Pour contourner ce problème, il vous suffira de rajouter une petite ligne dans le fichier fstab :

           /dev/izip                /mnt/izip               vfat    sync,user,noauto,nosuid,nodev,unhide 0 0

J'ai en fait créé un lien symbolique de /dev/sdb4 vers /dev/izip, (ln -s /dev/sdb4 /dev/izip) j'aurais très bien pu laisser /dev/sdb4 à la place de /dev/izip.

Maintenant, tout utilisateur peut "mounter" la disquette IomegaZip :
       mount /mnt/izip
Comme nous (vous et moi) sommes fainéants. Mais si avouez-le ! passons au script.
Je l'ai nommé izip_up.bat (explication article précédent), je l'ai copié dans /usr/bin (cela m'évite de modifier le chemin d'accès) et j'ai tout de suite créé le lien symbolique :
     ln -s /usr/bin/izip_up.bat /usr/bin/izip_up
J'ai également donné les droits en lecture et exécution pour tout le monde au fichier izip_up.bat :
       chmod 755 /usr/bin/izip_up.bat (ici, le propriétaire a en plus le droit d'écriture.)
 
 
#!/bin/bash# izip_up.bat   Ce script permet le montage
#   du lecteur de disquettes IomegaZip
#   dans le répertoire /mnt/izip
#   par n'importe quel utilisateur du système.
#
# auteur: Frantz ORJOLLET, <epp.lug@free.fr> le 12/10/98

cd /  # pour être sûr de ne pas se trouver dans l'arborescence du disque à "mounter"
/sbin/modprobe ppa
mount /mnt/izip
 

      Le second script va de soit et a pour fonction d'éjecter ou de démonter la disquette IomegaZip. Je ne redirai pas ce qui est expliqué ci-dessus. Toujours pour les mêmes raisons, je l'ai nommé : izip_down.bat.
 
#!/bin/bash# izip_down.bat   Ce script permet le démontage
#   et l'éjection du lecteur de disquettes IomegaZip
#   du répertoire /mnt/izip
#   par n'importe quel utilisateur du système.
#   Il admet l'option d qui permet le démontage sans éjection de la disquette.
#
# auteur: Frantz ORJOLLET, <epp.lug@free.fr> le12/10/98

cd /  # pour être sûr de ne pas se trouver dans l'arborescence du disque à "unmounter"
if [ "$1" == "d" ]
then
    umount /mnt/izip
else
    eject /mnt/izip
fi
exit 0

NB : Un module est "déchargé" avec la commande rmmod nom_du_module (eg : rmmod ppa) et n'est par défaut accessible qu'à l'administrateur (root).

Frantz ORJOLLET le 12/10/1998 sur le site le 12/09/2000

Addenda du 17/09/2000

$ modprobe ppa
 /lib/modules/.../scsi/ppa.o:
 parport-pc:ressource ou périphérique occupée

C'est le message que j'ai reçu quand j'ai changé d'ordinateur, après installation d'une Mandrake 6.1.

Je suis allé faire un tour côté setup du bios où le port parallèle était configuré ECP + EPP.
Le problème s'est résolu en configurant le port parallèle en ECP seulement.

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Petits conseils pour l'installation de StarOffice

       "J'ai installé StarOffice sur mon propre compte et ça marche, mais quand je me connecte sur un autre compte, ça ne marche plus."
       Hé oui ! SO Linux étant orienté vers une utilisation en réseau il faut l'installer sur chaque compte. On peut faire une installation complète pour chaque utilisateur, mais à 150 Mo par compte, cela risque de saturer rapidement (et inutilement) les disques les plus copieux. Il existe une solution plus économique :
 1 - se connecter sur le compte administrateur "root"
 2 - installer StarOffice avec l'option /net (./setup /net en admettant que l'on se trouve dans le répertoire d'installation)
 3 - ne pas accepter le répertoire par défaut /root/Office5X ; vous rencontreriez par la suite des problèmes de droit d'accès, et choisir par exemple : /opt/Office5X. Puis suivre les instructions.
 4 - procéder à l'installation sur chaque compte utilisateur en se plaçant dans le répertoire d'installation réseau (ici on saisira /opt/Office5X/setup) et l'on aura soin de cocher la case installation réseau (qui occupera moins de 2 Mo pour chaque compte).
C'est article a été rédigé sous StarOffice en réseau, le répertoire /opt/Office5X étant exporté en NFS vers le client distant.

      "Quand je démarre l'installation de StarOffice l'écran se fige et je ne peux plus rien faire"
      Vous utilisez certainement le serveur graphique pour cartes S3_virge. Il faut exporter la variable d'environnement SAL_DO_NOT_USE_INVERT50 avec la valeur true.
Ce qui sous shell bash se traduit par : export SAL_DO_NOT_USE_INVERT50=true (C'est écrit dans le fichier README du répertoire d'installation).
Cela est aussi vrai pour le lancement du programme proprement dit. Vous pouvez-donc réaliser le petit script suivant : (.bat explication article précédent)
 
#!/bin/bash# office.bat   Ce script permet
# le démarrage de StarOffice sans risquer
# le gel de l'écran, pour les possesseurs
# de cartes graphiques S3_Virge.
#
# auteur: Frantz ORJOLLET, <epp.lug@free.fr> le10/03/1999 
export SAL_DO_NOT_USE_INVERT50=true
/home/repertoire_utilisateur/Office50/bin/soffice

Frantz ORJOLLET le 10/03/1999 sur le site le 13/09/2000

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configurer le lanceur d'applications de quelques gestionnaires de fenêtres

Si vous êtes afficionnados de KDE ou Gnome, passez votre chemin ! Quoi que...
Longtemps utilisateur de Fvwm95 et aujourd'hui de WindowMaker j'ai rapidement eu besoin de configurer le lanceur d'applications.
Vu le jeu de piste qu'est la configuration des lanceurs d'applications des différents Window Managers, (différents fichiers de configuration entrent en jeu et qui plus est, la configuration du menu de l'un d'eux peut influer sur celle de l'autre. J'ajouterai que certaines applications s'amusent elles aussi à modifier certains fichiers de configuration et que la syntaxe utilisée dans les fichiers de configuration n'est jamais la même.) je vais simplement indiquer à partir de quels fichiers de configuration, on peut, en fonction du gestionnaire que l'on utilise, modifier le menu du lanceur d'applications en fonction du gestionnaire que l'on utilise.

      1) Fvwm95 ; MWM : Le fichiers de configuration est : /etc/X11/Anotherlevel/fvwm2rc.menus.m4   difficile
      2) Fvwm2 : le fichier de configuration est : /etc/X11/fvwm2/system.fvwm2 (à la section "Menus")     difficile
      3) Fvwm : le fichier de configuration est : /etc/X11/fvwm/system.fvwm (à la section "now define the menus...)     difficile
      4) Afterstep : Il ne s'agit pas d'un fichier, mais d'une arborescence à partir de /usr/X11R6/share/afterstep/start dans laquelle vous trouverez d'autres répertoires et des fichiers paramétrant les applications à lancer.      facile
      5) Icewm : le fichier de configuration est : /usr/X11R6/lib/X11/icewm/menu      un fichier clair et compréhensible     facile
      6) Xfce : le fichier est : /usr/share/XFCE/sample.xfce3rc ; une copie en est faite dans le répertoire utilisateur en .xfce3rc. Ce fichier est très difficile à éditer, mais un utilitaire graphique le modifie à votre place.
      7) Windowmaker : le fichier est : /etc/X11/WindowMaker/WMRootMenu ; une copie en est faite dans le répertoire utilisateur (/home/REPERTOIRE_UTILISATEUR/GNUstep/Defaults/WMRootMenu). difficile à éditer, le programme WPrefs (accessible depuis le dock) permet de le modifier automatiquement.

            Vous aurez certainement remarqué que certains de ces fichiers de configuration font référence à la commande "wmconfig". C'est notamment le cas pour fvwm2rc.menus.m4 et WMRootMenu. Dans ce cas, vous pouvez aussi modifier le contenu du répertoire /etc/X11/wmconfig en supprimant, éditant, ajoutant les/des fichiers de configuration des programmes pour le lanceur.      facile

Frantz ORJOLLET le 2/10/2000

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Modifier l'apparence des terminaux X (xterm)

xterm -bg 'dark green' -fg green -cr red -hc red4 -ms 'indian red' -fn a14 -T 'mon bel xterm perso'

Autant commencer par un exemple non ?
Voici donc un bel xterm dont le fond est vert foncé, où le texte s'affiche en vert et fonte a14 avec un curseur rouge, une souris rouge indien (qui courait dans la grande prairie) et dont le texte sélectionné est rouge foncé et la fenêtre a pour titre : 'mon bel xterm perso'

Vous l'avez donc compris :
      -bg affecte au xterm la couleur de fond      (ne pas confondre avec xsetroot qui détermine -entre autre- la couleur du fond de l'écran X)
      -fg celle de l'affichage du texte
      -cr celle du curseur
      -hc celle du texte sélectionné (incompatible avec rxvt)
      -ms celle de la souris (incompatible avec rxvt)
      -fn défini la fonte qui est utilisée pour afficher le texte
      et -T permet de modifier le titre de la fenêtre xterm

Vous serez certainement heureux de savoir comment on obtient la liste des couleurs et celle des fontes disponibles :
      - xlsfonts affiche la liste des polices disponibles      eg : xlsfonts | less
      - showrgb liste les noms de toutes les couleurs disponibles      eg : showrgb | grep red      (le signe | se dit pipe et s'obtient par Alt Gr + 6)
remarque : showrgb liste les noms composés avec des espaces. Pour pouvoir utiliser les noms composés, il faut soit supprimer les espaces, soit utiliser des guillemets. eg : xterm -bg darkgreen ou xterm -bg 'dark green' ou encore xterm -bg "dark green" mais pas xterm -bg dark green.

Bien entendu, si vous souhaitez démarrer vos sessions X avec un xterm personnalisé, vous n'aurez qu'à ajouter une petite ligne dans votre .xinitrc.
eg : exec xterm -bg darkgreen -fn a14 & (n'omettez surtout pas le &, car il est impératif que l'application soit lancée en arrière plan !)

Pour obtenir la totalité des options disponibles, un man xterm suffira.

NB : une autre option s'avère particulièrement utile, car elle permet d'exécuter une application console sous X, c'est l'option e. ex : xterm -e mc

Frantz ORJOLLET le 4/10/2000

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